mercredi 29 octobre 2014

Les tribulations d'une caissière ☇ Anna Sam


 
 
Les tribulations d'une caissière ☇Anna Sam 
Le titre: Les tribulations d'une caissière
L'auteur: Anna Sam
 
Editions France Loisirs
(pas la même que sur la photo.)

 
 
Les tribulations d'une caissière ☇Anna Sam

Que voit-on du monde et des gens quand on les voit du point de vue d'une caissière de grande surface ? Que sait-elle de nous en voyant ce que nous achetons, ce que nous disons, les questions que nous posons ? Le passage en caisse est en réalité un moment très particulier. À tort, nous pensons que tout est neutre dans cette opération et nous ne nous surveillons pas. La caissière est pour nous un regard aveugle, à la limite elle est elle-même une machine. Nous nous montrons donc comme nous sommes. Et lorsque la caissière s'appelle Anna Sam, qu'elle est titulaire d'une licence de lettres et qu'elle n'a pas les yeux dans la poche de sa blouse, elle saisit sur le vif nos petits mensonges, nos petites lâchetés, nos habitudes plus ou moins bizarres, et elle en fait un livre qui ne ressemble à aucun autre.
 
Les tribulations d'une caissière ☇Anna Sam
Pour tout vous dire, je crois que ce livre ne devrait pas s'appeler "les tribulations d'une caissière" mais plutôt " VOILA POURQUOI IL NE FAUT PAS ÊTRE UNE CAISSIERE HÔTESSE DE CAISSE".
 
En ouvrant ce livre, je croyais que j'allais "suivre" les aventures (car c'est ça que veut dire tribulations si je ne me trompe) de la caissière et non pas... un manuel d'infos sur le métier d'hôtesse de caisse. Car, malgré le fait qu'elle nous explique le déroulement des journées, ce ne sont pas des "aventures"! J'ai cru que j'allais lire une histoire!
Le titre est mensonger, mesdames messieurs!
 
Niveau personnage, bah il n'y en a pas. Enfin, si, il y'a "nous" et le narrateur. Pas vraiment accrocheur, même si le narrateur nous parle avec humour, il m'a fait penser justement à la petite voix dans les baffles des supermarchés qui annoncent les promotions du jour ou alors les " Josette, peux-tu venir en caisse 2/rayon produits ménagers directement ?" .
 
L'écriture d'Anna Sam n'est pas du tout compliquée, sans prise de tête (heureusement!) et melée d'humour, ce que j'ai préféré du roman par ailleurs, notamment le passage des mères "Bonnes-Affaires", mais qui ne m'a jamais fait éclater de rire pour autant. Cependant on s'en lasse facilement. Tout comme ses "personnages", elle n'est pas addictive pour un sou. Voila un phrase tirée dans un magasine que j'ai trouvée sur la critique de ce même bouquin sur le blog Les lectures d'Alex  que je trouve très juste également:
" Difficile de croire qu'Anna Sam ait un diplôme universitaire en lettres ! Le style est si lourd qu'il aurait pu me faire arrêter la lecture de ce livre pourtant court !"
Lourd, c'est exactement le mot. La lecture est plutôt fluide mais elle nous pèse réellement.
 
Je n'ai pas aimé cette lecture, ce qui est assez rare je dois dire. Trop laborieuse, trop longue... j'ai eu l'impression que l'auteur se lamentait tout le long du livre. On sait que caissière n'est pas un métier génialissime, être femme de ménage ce n'est pas super cool non plus, mais j'ai eu vraiment l'impression que l'auteur voulait se "venger" en écrivant ce livre, comme si elle voulais nous dire " REGARDEZ LE JOB QUE J'AI DU FAIRE PENDANT HUIT ANS, N'EST IL PAS EFFROYABLE?" en rajoutant quand même une dose d'humour, parce que sinon ça aurait été trop visible.
Un livre pour ne rien dire, si ce n'est que c'est un métier pas fameux-fameux. Il n'apporte pas d'émotions (si, l'ennui peut-être). Le seul avantage que j'en ai à tirer est le fait que je connais un peu mieux ce métier (quand je vous disait que c'était un manuel...).
 
J'ai été déçue, ça oui. Mais en plus, Anna Sam, vous avez déçu mon père également, il s'attendait à quelque chose de délirant et il en ressort avec quoi? L'envie de dire aux hôtesses de caisses "désolé de faire mes courses ici et donc contribuer à votre sale boulot".  Comment a-t-on réussi à faire un film dessus? Il doit être tellement ennuyeux! Je me ferais un plaisir de le regarder un jour.
Je m'attendais à autre chose, mais ce fut une mauvais surprise.
 
(J'ai lu qu'elle avait sorti un autre livre, mais cette fois nous suivions le client. Je me demande vraiment si c'était nécessaire.)
 
Les tribulations d'une caissière ☇Anna Sam
Note: ✂ (10)
 
 
Les tribulations d'une caissière ☇Anna Sam
 
«Vous avez moins de 10 articles ?

Vous sautez de joie. Vous êtes affectée à la caisse "moins de 10 articles". Une journée tranquille en perspective. Si j'étais vous, j'attendrais avant de m'exciter ... 10 = 10 ? Pas à votre caisse. Bon courage !

10 = 20

Caissière : Bonjour, vous avez moins de 10 articles ?

Client : Evidemment !

Nombre d'articles posés sur le tapis = 20.

Caissière : Merci de vous dirigez vers une autre caisse.

Client : Feignante ! »

mercredi 22 octobre 2014

Forgotten ☇ Cat Patrick


Forgotten ☇ Cat PatrickTitre: Forgetten
Auteur: Cat Patrick
 Editions La Martinière
Forgotten ☇ Cat Patrick
PASSÉ. PRÉSENT. FUTUR.
ET SI TOUT ÉTAIT LIÉ ?

Pour Lili Lane, chaque jour est une nouvelle vie.
Tous les matins, elle se réveille sans souvenirs de la veille – mais avec des visions de l'avenir... Grâce à sa mère et à sa meilleure amie, elle réussit, tant bien que mal, à dissimuler sa différence. Mais lorsque le séduisant Luke entre dans sa vie, le destin de Lili bascule.
Qui voudrait oublier un garçon pareil ?

Pour changer son avenir, Lili va devoir affronter son passé et résoudre le mystère de sa mémoire défaillante...



Entre thriller psychologique et histoire d'amour, Forgotten est un roman haletant et bouleversant.
Forgotten ☇ Cat Patrick
Je vous le dit directement: j'ai bien aimé ce livre, mais je me demande bien où ils sont allés chercher le "thriller psychologique", parce que c'est bien la dernière chose que j'aurai pensé .
Dans Forgotten on est Lili, une adolescente qu'on pourrait qualifier d'amnésique. Mais son amnésie n'est pas commune, elle se réinitialise tous les jours. Ainsi, la partie de sa mémoire qui lui garde les souvenirs s'efface tous les soirs. Heureusement, elle tient un memo où elle inscrit se qu'elle veut se souvenir, le reste oublié.
Mais d'où vient son amnésie, pourquoi son père n'est-il pas là? Pourquoi sa mère lui ment-elle?...
J'ai eu du mal pour comprendre comment cela se faisait que Lili perde mémoire tous les soirs mais se souvienne de sa mère, de sa meilleure amie etc...Mais, discrètement, l'auteur l'explique lors d'un monologue de la prof de sciences, alors ça va. Je pouvais me plonger tout à fait dans l'histoire.
J'ai bien aimé Lili et encore plus Luke qui est totalement dévoué à elle, mais je ne pouvais supporter sa mère et sa meilleure amie. Cette dernière s'emballe pour vraiment n'importe quoi!
 Aussi incroyable que cela puisse être, Lili sait très bien cacher sa différence, ça m'a fort étonnée!
Bon après, je ne me suis pas tant que ça attachée à Lili et j'ai mis un petit moment à entrer dans sa peau, c'était très compliqué à cause de son amnésie tout à fait étrange.
Le contexte en soi m'a plu, d'un coté l'histoire d'amour entre Lili et Luke et de l'autre Lili qui essaye de retrouver ses souvenirs pour comprendre une vision d'avenir qui l'a déconcertée.
C'est le genre d'histoire à laquelle j'aurai imaginé un triangle amoureux, mais non! Et c'est parfait ainsi. Même si je trouve que les choses vont un peu vite entre Luke et Lili, ils sont mignons tout les deux.
Par contre, j'ai été vraiment surprise à la vitesse à laquelle le dénouement arrive! Il est bien trop rapide, à croire qu'il est totalement bâclé, même si ce n'est pas le cas. Ça m'a gênée, réellement.
En gros, Forgotten est un bon livre pour se détendre. Original, avec une petite enquête et une histoire d'amour, il n'en fallait pas beaucoup plus pour que je me laisse bercer par les mots de Cat Patrick dont l'écriture est assez simple.
C'est loin d'être un coup de foudre pour moi, mais ça n'en est pas moins qu'un bon petit livre sympathique.
Forgotten ☇ Cat Patrick
Ma note: ✍ (13 à 14, ici 14)
Forgotten ☇ Cat Patrick
« Je me rappelle le futur.
Je me rappelle le futur et j'oublie le passé.
Mes souvenirs, mauvais, ennuyeux ou bons, restent à vivre. Ainsi, que ça me plaise ou non - et je peux vous dire que ça me plaît pas -, je me souviendrai de cette scène dans le cimetière jusqu'au jour où je la vivrai, de ces silhouettes noires entourées de pierres tombales jusqu'au jour où je me trouverai parmi elles. Je me souviendrai de l'enterrement jusqu'à ce qu'il ait lieu...jusqu'à ce que quelqu'un meure.
Et après, je l'oublierai. »

dimanche 19 octobre 2014

Dracula ☇ Bram Stocker

Dracula☇Bram Stocker
Dracula☇Bram StockerLe titre: Dracula
L'auteur: Bram Stocker
Editions Ecole des Loisirs
Dracula☇Bram Stocker
Jonathan Harker, jeune clerc de notaire britannique, est envoyé par son étude dans un sinistre château de Transylvanie afin d'y négocier avec un certain comte Dracula l'achat d'une propriété en Angleterre. Il ne tarde pas à découvrir l'effroyable secret de son hôte : cette créature est un mort-vivant, un vampire qui repose dans un cercueil dont il sort la nuit pour étancher sa soif de sang - et le jeune homme devient son prisonnier.
Le comte Dracula part pour l'Angleterre, où il choisit pour première victime Lucy, amie de Mina, la fiancée de Jonathan, avant de s'attaquer à Mina elle-même ...

Dracula☇Bram Stocker
Dracula est un grand classique de la littérature et on comprend pourquoi en lisant ses pages!
En commençant ce livre, je ne connaissais vraiment rien de la véritable histoire  de Dracula. Je savais juste que c'était un vampire, point. Rien qui puisse m'avancer un peu plus. Je me suis donc lancée dans ce roman "gothique" en me demandant un peu ce à quoi il pouvait ressembler et j'ai été tout sauf déçue!

Dans ce livre, on suit premièrement Jonathan Harker envoyé par son patron dans les Carpates pour rencontrer le compte Dracula et pour discuter avec lui sur quelques détails sur la nouvelle maison que celui-ci a acheté sans même l'avoir vue. Arrivé sur place, Jonathan reçoit des cadeaux plus bizarres les uns que les autres de la part des habitants; rose séchées, gousses d'ail, chapelet  ... Le jeune notaire n'y fait pas attention et les garde avec lui. Mais, une fois arrivé au château du compte, celui-ci refuse de le laisser partir. Jonathan s'aura s'échapper, mais sera-t-il également le cas de Lucy, la meilleure amie de sa femme qui est aux portes de la mort après avoir été mordue au cou?
En ouvrant ce livre, oubliez tout ce qui est Twillight et autre Night World, là on est dans du vrai vampire, du vamp' de compet', le vamp' sans cœur qui pense qu'a plonger ses canines dans le coup délicat de la première gamine qui passe, le vrai vampire cruel quoi. On va dire que ça change assez du gentil Edward qui fait la cour à Bella alors qu'il est censé ne pas le faire ( Et, si vous voulez mon avis , -c'est pour ça que vous lisez cette critique, non ?- c'est même mieux) .
Le personnage principal est donc Dracula, le cruel vampire des Carpates. On le suit à travers plusieurs témoignages des personnages avec leur journaux intimes, des articles du journal régional et même un phonographe. J'ai trouvé ça très "avant-gardiste" par rapport au style qu'adoptait les écrivains pour le narrateur de leur histoire (on était quand même en 1897, n'oublions pas!).

Malgré ses apparences de livre lourd et laborieux à lire (mais j'ai lu l'édition abrégée aussi, c'est le seul que j'ai réussi à trouver dans le commerce), je l'ai trouvé très addictif avec ces nombreux rebondissements et sa petite bande de chasseurs de vampire dont les membres sont tous assez différents malgré que je ne me sois pas vraiment attachée à eux . En fait, le seul personnage que j'ai vraiment aimé est Dracula avec sa personnalité aussi cruelle que très marquée par son ambiguïté, il est véritablement fascinant et un personnage de l'histoire, le professeur Abraham Van Helsing, en est tout aussi fasciné que moi. Il y a le patient Renfield, un fou qui dévore un maximum de vie (animale s'entend) depuis sa chambre d'asile où il est surveillé parle médecin John Seward. Malgré le fait qu'il dévore des moineaux vivants, j'ai trouvé ce personnage vraiment très intelligent avec sa logique et son esprit très lucide par moment bien qu'il soit un véritable esclave de Dracula et qu'il le vénère autant qu'il le déteste.

Tout le long du livre, on assiste à une véritable chasse au vampire avec six personnage plus dévoués les uns que les autres , ce qui ne les empêchent pas d'avoir la peur au ventre définir comme leur pauvre amie Lucy . Comme on suit leur aventure à travers leur propre journaux intimes (et phonographe pour le cas de John Seward) , on voit leur propre opinion sur la situation sans jamais avoir une répétition : on a une situation expliqué dans le journal d'un et on a la suite dans le journal d'un autre.

Malheureusement , j'ai été un peu déçue de la fin. Non pas parce qu'elle n'est pas comme j'aurais voulu mais plutôt par sa rapidité. L'histoire est  longue avec beaucoup de rebondissements mais la fin et son dénouement  arrive comme un boulet canon, ce qui m'a assez étonnée. Serait-ce juste le cas pour mon édition vu que l'histoire a été abrégée? Je n'en sais rien.

En conclusion Dracula est un livre à lire sans hésitation. Il est écrit par des mains d'expert, Bram Stocker a manié son sujet avec habilité.  C'est un très bon livre vraiment très intriguant  intriguant et où la peur est omniprésente.
 Dracula☇Bram Stocker
Note: ♘ ( entre 15 et 16)

 Dracula☇Bram Stocker 
« Il eut un geste de la main, comme pour m'imposer silence et, me regardant dans les yeux, il reprit :

- Mon ami John, quand le blé est sorti de terre mais qu'il n'est pas encore mûr, tant que le lait de la terre maternelle est encore en lui, mais que le soleil n'a pas encore commencé à le peindre de ses couleurs d'or, le laboureur arrache un épi qu'il écrase entre ses mains rugueuses, et souffle sur le grain encore vert en vous disant : « Regardez ! C'est du bon blé ; cela promet une fameuse récolte ! »

Je lui avouai que je ne saisissais pas le rapport entre cette allégorie et ce dont nous parlions.
Avant de répondre, il vint me prendre par le bout de l'oreille et, par jeu, le tira, ainsi qu'il en avait l'habitude quand j'assistais à ses cours, des années auparavant. Finalement, il m'expliqua :

- Le bon laboureur parle ainsi parce qu'il sait maintenant que la récolte sera bonne, mais il l'ignorait avant de voir l'épi. Mais jamais un bon laboureur ne déterrera le blé qu'il a semé afin de voir s'il pousse. Les enfants qui jouent au laboureur agissent ainsi, mais non pas ceux qui cultivent la terre pour vivre. Comprenez-vous maintenant, ami John ? J'ai semé mon blé, et c'est la nature qui doit le faire germer. S'il se met à germer, tant mieux : j'attendrai que l'épi commence à gonfler. »

Delirium ☇ Lauren Oliver





Delirium☇Lauren Oliver 
Le titre: Delirium
L'auteur : Lauren Oliver
 Editions Black Moon
Delirium☇Lauren Oliver
Lena vit dans un monde où l'amour est considéré comme la pire des maladies.
Un monde où tous les jeunes subissent à leur majorité une opération du cerveau pour être immunisés.
A quelques mois de ses dix-huit ans, Lena aspire presque à subir à son tour tout le Protocole car depuis toujours amour rime pour elle avec souffrance et danger.
Jusqu'à ce qu'une rencontre inattendue fasse tout basculer.

Avant, tout était simple, tout était organisé.
Mais est-ce vraiment vivre que de laisser la société tout prévoir pour vous ? Vos amis, vos amours et votre avenir ?
Delirium☇Lauren Oliver
 Cela fait longtemps que je sentais que je devais lire ce livre, comme si pour être un blog littéraire un minimum crédible (ce que je ne suis absolument pas pour le moment, en effet) je devais lire Delirium. Il est sur tous les blogs littéraires, tous! Alors, pourquoi pas le mien ? Vu le succès qu'il a, c'était certain que ça n'allait pas être une lecture perdue.

Pourtant, j'ai été déçue par Delirium. C'est ça le problème quand tu lis un livre dont tu attends trop de choses, tu goûtes la déception. Mais j'ai bien aimé Delirium, vraiment! Mais je m'attendais à quelque chose de plus fort.

Dans Delirium, nous entrons dans la peau de Lena, une adolescente de Portland vivant dans un monde où l'amour est considéré comme la pire des maladies et est interdit. Heureusement, pour éviter d'être contaminé par "l'amor deliria nervosa", une opération existe. On la surnomme le "Protocole" et tous les adolescents âgés de dix-huit ans le reçoivent. Lena décompte les jours qui lui reste avant de passer le Protocole, elle a hâte d'être guérie, hâte d'être sûre qu'elle ne finira jamais comme sa mère qui s'était suicidée à l'âge de ses six ans après avoir tenté à trois reprise d'être immunisée contre ce qu'on appelle l'amour. Mais rien n'y a fait, même pas le Protocole. Cependant, Lena va faire la rencontre d'un garçon qui va littéralement changer son existence et ses croyances.

Sans mentir, j'ai trouvé en Delirium quelques points communs avec d'autres dystopies. Le protagoniste, par exemple, est toujours quelqu'un de plus ou moins solitaire n'ayant pas/pas beaucoup d'amis. C'est le cas de Katniss dans l'inévitable Hunger Games et de Cassia dans Promise. Le système de mariage également m'a un peu fait penser à celui de Promise. Enfin soit, ce sont des choses que j'ai remarquées, mais de là à dire que c'est du plagiat, non, certainement pas!

L'histoire est intéressante, voir comment les autorités peuvent mener les gens par le bout du nez est effarant. De plus, avec le style d'écriture de Lauren Oliver qui nous plonge directement dans la peau de Lena, on comprend que le "Peuple" ne se révolte pas, tout à l'air si sain et sécurisant, pourquoi se plaindrait-il ? L'écriture rend vraiment tout ce contexte crédible  Puis, petit à petit, on découvre que le Gouvernement ne dit peut-être pas tout, comme la légende urbaine qui raconte que des hommes vivent dans la Nature, en dehors des grandes villes et qui sont donc toujours Vulnérables qui n'est peut être pas tant une légende que ça finalement...
La différence entre les Vulnérables (ceux n'ayant pas reçu le Protocole et donc qui sont donc tout à fait exposé au Delirium) et les Invulnérables (qui, eux évidemment, ont passé le Protocole) et surtout remarqué au niveau de leur caractère et de leur psychologie. Les Invulnérables m'ont fait penser à des adultes devant supporter jour après jour la qu'on leur a choisi en se persuadant quelle est bien meilleure que ceux qui n'ont pas passé le Protocole, ces Vulnérables qui eux, finalement, vivent vraiment. Enfin du moins ceux qui vivent dans la Nature.
En soi l'univers que crée Lauren Olivier est littéralement captivant, mais comme je le dis plus haut, il me fait beaucoup penser à celui de Promise d'Ally Condie. Cependant cette ressemblance s'arrête là et elle ne m'a pas fait moins aimer Delirium pour autant.

Lena est mon personnage préféré, ce qui est assez étonnant car d'habitude le protagoniste principal n'est pas mon favori. Une jeune fille des plus ordinaires avec une entière foi envers la Société qui commence à se rebeller peu à peu après avoir goûté à ce qu'est le fameux "deliria" qui, finalement, s'avère être la meilleure chose qu'elle ait vécu. Cette personnalité m'a beaucoup plu, mais c'était prévisible. J'ai bien aimé Alex également, un peu comme un prince charmant imparfait aux yeux de la Société mais finalement bien plus humain que n'importe quel Invulnérable. Mais il est un peu simpliste, je l'aurai encore plus aimé si on avait découvert un peu plus de son caractère.
Leur histoire d'amour m'a paru peut être un peu trop idyllique, j'ai l'impression qu'Alex cache quelque chose et qu'il joue la comédie. Pas qu'il n'aime pas Lena, j'ai juste l'impression quelque chose de ... bizarre. Ce que j'ai adoré est la façon dont Lena se perd petit à petit dans l'amour, au début elle refuse de voir la vérité en face mais petit à petit elle abandonne un peu toutes ses appréhensions qu'elle avait sur la "maladie". Alex lui, kein Problem, on dirait qu'il a été amoureux toute sa vie et qu'il n'est pas stressé (ce qui n'est absolument pas le cas, bien entendu).

Petit point, mais je voulais absolument parler des extraits du Livre des Trois S que l'on retrouve à chaque début de chapitre. Ils nous donnent encore plus une idée sur l'idéologie de la Société et d'une part sur quoi va porter le chapitre. Je vous en mettrais un en extrait en fin d'article.


Ce qui m'a le plus déçu est la fin, sans aucun doute. Trop rapide, beaucoup trop précipitée à mon goût. Autant l'auteur prend bien le temps de tout mettre en place au début, autant la fin est précipitée. Ca m'a fort étonnée d'ailleurs, j'avoue que je ne m'y attendais pas par contre. Mais c'est vraiment pour donner l'envie -et un peu obliger aussi- au lecteur de lire le deuxième tome. S'arrêter ainsi en plein milieu d'une péripétie de la plus grande importance devrait être interdit! Je ne rigole pas! Je déteste quand le premier tome d'une saga n'essaye même pas de boucler la boucle un petit peu.

Malgré tout ce que j'ai pu dire de négatif dans cette critique, Delirium est quand même un livre à lire! Je m'étais simplement attendue à quelque chose de miraculeux et parfait, mais rien n'est parfait. L'écriture de Lauren Oliver est un très gros point fort, le contexte également et les personnages peut-être un peu moins mais ça n'enlève rien au charme du livre.
 Ce n'est pas un coup de cœur pour ma part, mais je comprends tout à fait que ce soit le cas pour beaucoup d'autres.

Delirium☇Lauren Oliver
Note : ♘ (entre 15 et 16)
Musique: Amerika - Rammstein
(Oui, j'ai la chance d'arriver à écouter de tout quand je lis, même du metal.)
Delirium☇Lauren Oliver
Extrait d'un passage du Livre des Trois S:
«Symptômes de l'amor deliria nervosa :

PHASE UN
Préoccupations, difficultés de concentration, bouche sèche, transpiration, paumes moites, vertiges et perte de repères, acuité mentale réduite, pensées confuses, capacités de raisonnement diminuées.

PHASE DEUX
Périodes d'euphorie, rire hystérique et redoublement d'énergie, périodes de désespoir, léthargie, modifications de l'appétit, perte ou gain de poids rapide, obsessions, désintérêt pour le quotidien, capacités de raisonnement atteintes, distorsion de la réalité, bouleversement des cycles de sommeil, insomnie ou fatigue constante, pensées et actions monomaniaques, paranoïa, sentiment d'insécurité.

PHASE TROIS (CRITIQUE)
Gêne respiratoire, douleurs à la poitrine, à la gorge, ou au ventre, difficultés à déglutir, refus de s'alimenter, disparition totale des facultés rationnelles, comportement imprévisible, désirs et fantasmes violents, hallucinations et visions.

PHASE QUATRE (FATALE)
Paralysie émotive ou physique (partielle ou totale), mort.

Si vous pensez que vous ou un membre de votre entourage pourriez avoir contracté le déliria, merci d'appeler le 1800, numéro d'urgence gratuit, pour discuter des mesures à prendre. »
« L'un des aspects les plus étranges de la vie est qu'elle continue à tracer sa route, sans se soucier de ce qui peut vous arriver, sans se soucier que votre monde à vous – votre petite sphère taillée dans la grande – subisse des transformations, des déformations, voire qu'il soit en train d'exploser. Un jour, vous avez des parents, et le lendemain, vous êtes orphelin. Un jour vous avez des repères, un voie. Le lendemain, vous êtes perdu.

Et malgré tout, le soleil continue à se lever, les nuages à s'amonceler et à passer dans le ciel, les gens à faire leurs courses, les chasses d'eau à se vider et se remplir, et les stores à monter et descendre. Ainsi, vous comprenez, que pour l'essentiel, la vie, la mécanique implacable de l'existence, ne vous concerne pas. Elle ne vous concerne pas une seule seconde. Elle poursuivra sur sa lancée, bien après que vous aurez sauté dans le vide. Bien après que vous serez mort. »

Tag Littéraire: Zombie Apocalypse Book



Voici un tag que j'ai trouvé sur le blog de Christy et que j'ai adoré!

Principe: Nous faisons face à une invasion de zombies. Nous sommes 11 (vous + 10 personnages de livres) à survivre dans ce milieu hostile. Pour connaître vos compagnons et leurs rôles, vous devez choisir 5 livres. Ensuite prenez un premier livre au hasard (ou tirez le au sort), ouvrez ce livre à une page encore au hasard, et retenez le premier nom de personnage qui passe sous vos yeux, il sera votre premier compagnon dans cette apocalypse. Renouvelez l'opération, toujours avec le même livre, vous aurez le nom de votre deuxième compagnon. Et recommencer avec un autre livre, pour connaître le nom des 10 personnages qui vont accompagneront dans l'adversité.

Voici les 10 livres que ma sœur a choisi au hasard  :









 (C'est elle qui a aussi déterminé l'ordre.)
J'ai le plaisir de vous faire découvrir mon équipe avec qui je vais essayer de survivre à cette apocalypse de zombies:

1. La première personne à mourir est Adolf Hitler (La part de l'autre) : ... Heu... Je vais simplement dire que ce n'est pas une grande perte, à part si il était sur le point de construire des douches pour gazer ces zombies ...

2. Celui que je sacrifie pour sauver ma peau est Joyce (Miss Marple au Club du mardi) : Désolée pour toi Joyce, mais avec ton intelligence nous n'aurions pas été bien loin avec toi...

3. Celui qui se transforme en zombie en premier est McVries (Marche ou crève) : NOOOOOOON PAS MCVRIES! Sniiif... Déjà que tu étais presque un zombie à la Longue Marche, te voilà clairement parmi eux! Tu ne méritait pas ça.

4. Celui qui me sacrifie pour sauver sa peau est Bram (Promise): Comment ça? Qui eu cru que le petit frère de Cassia, en apparence tout à fait gentil, allait me balancer aux ennemis? Espèce de lâche è-é.

5. L'imbécile de l'équipe est Jacques (Sobibor): Normalement j'aurai cru que c'était plutôt la place de Joyce (voir point 2) mais pas Jacques! Bon, après tout il est tombé dans le panneau et a contribuer au fonctionnement de Sobibor, donc d'une parte c'est bel et bien un crétin aussi...

6. Le cerveau de l'équipe est Enoch (Miss Peregrine et les enfants particuliers): Ah,ce n'est pas impossible, il donne vie à l'argile quand même...

7. Le médecin de l'équipe est Ginette (La vielle qui voulait tuer le bon Dieu): Laissez moi rire! Ginette? Sait elle mettre un pansement au moins? c':

8. L'expert en arme de l'équipe est Anna (La disparition d'Anastasia Cayne): Anna fait des fausses rubriques nécrologiques sur les habitants de sa ville, pourquoi ne saurait-elle pas manier les armes? Cette fille ne saurait plus m'étonner.

9. Le bagarreur de l'équipe est Katelyn (Déchainés) : Une végétarienne qui combat des zombies, ça peut être drôle à voir! Puis ça change des loups qui rodent près de chez elle...

10. Et enfin notre capitaine d'équipe est Max (La Voleuse de Livres): On ne pouvait pas choisir mieux que ce Juif caché au sous-sol de chez Liesel ! Lui seul arriverai à diriger une équipe pareille, enfin, Hitler est quand même dans nos rangs O_o ...

 Quelle sera votre équipe contre les Zombies?

mardi 19 août 2014

Education, Education, Education & War, le nouvel album de Kaiser Chiefs.



Après ma petite séance désormais quotidienne de Big Bang Theory (super série par ailleurs), je me suis dit qu'il fallait que je sorte un nouvel article, mais sur l'album d'un groupe actuel que j'aime tout particulièrement. C'est ainsi que je vous présente Education, Education, Education & War, le dernier album de Kaiser Chiefs.


Education, Education, Education & War.


Un titre assez provocateur je trouve, pas vous ?
Il y'a dix ans, le Premier ministre britannique Tony Blair avait déclaré « Education, éducation, éducation, elle a toujours été la clé de l'avenir de la Grande-Bretagne » .
Aujourd'hui, Kaiser Chiefs raconte dans les textes de son nouvel album la hausse du chômage, l'endettement, la récession de leur pays... mais surtout de l’engament de leur armée dans les guerres d'Afghanistan et d'Irak.
Education, Education, Education & War est le cinquième du groupe et c'est plutôt fait discret lors de sa sortie le 31 mars dernier.
On démarre avec Factory Gates, une chanson aux rythmes forts, du rock indépendant (qui est le style le plus présent dans cet album).On enchaîne avec Coming Home, beaucoup plus calme et qui, je trouve, aurait dû se trouver un peu plus loin sur l'album car le rythme jure extrêmement avec celui de la précédente chanson. Celle qui suit, Misery Company, est une de mes préférées du groupe et donc de l'album. Paroles fortes menées par un tambour battant et des rires diaboliques, je la trouve débordante d'énergie.Tout comme Ruffians on Parade qui débute avec un instrumental qui digne d'un générique de dessin animé robotique Japonnais. Meanwhile Up in Heaven, pas tout à fait dans le même style mais pas moins rythmée est une petite perle de l'album. Belles paroles et beau clip, il est difficile d'y résister. One More Last Song, plus électro, m'a assez déçue par rapport au reste de l'album bien que l'instrumental au milieu de la chanson ne soit pas mal du tout. Viens ensuite My Life, que je trouve plus simple au niveau instrumental par moments que les autres, n'est peut être pas la meilleure de l'album. Bows & Arrows joue beaucoup sur le clavier et la basse est clairement celle que j'ai le moins aimé. Les paroles sont répétitives, trop répétitives, tout comme les accords. Mais Cannons rattrape rapidement cela. Avec un texte et l'instrumental tout aussi fort que Misery Company et des sonorités au clavier somptueuses, nous tenons là une des meilleures compositions du groupe . De plus l'intro avec la guitare électrique déchire carrément et le titre de l'album, « Education, Education, (Education) & War » revient à plusieurs reprises. Et pour terminer cet album en toute beauté et volupté, Roses, au tempo beaucoup plus lent aux paroles débordantes de vie dans le plus profond chaos. Titre parfait pour clôturer « Education, Education, Education & War ».

En gros, ce cinquième album des Kaiser Chiefs est très bon malgré une ou deux petites déceptions. Je recommande à ceux qui veulent découvrir un bon groupe qui ne fait pas énormément parler de lui avec du bon rock indépendant, mais pas que.

Je vous met ici le lien de l'album sur Youtube, cliquez si ça vous dit. Sinon, bah ne le faites pas (j'étais vraiment obligée d'écrire ça?). J’espère que cet article vous aura plu, même si les critiques de chansons et d'albums ne sont pas celles que je réussis le mieux.


Et vous, qu'en pensez vous ? Connaissiez vous ce groupe, cet album ou même une de leurs chansons ?

vendredi 15 août 2014

Tag: Liebster Award

Règles des Liebster Award:

 - Mettre un lien vers le blog qui vous a tagué.
 - Donner onze anecdotes sur soi.
 - Répondre aux onze questions qui ont été posées par le bloggeur qui vous a nominé.
 - Désigner onze bloggeurs et leur poser onze questions.
 
 
Taguée par La jeune fille à la plume
 
Onze anecdotes sur moi:



  - J'ai la phobie des veines et l'idée de téléphoner ou de répondre au téléphone m'horripile.
  - J'aimerai apprendre le russe.
  - La politique est mon amie.
  - J'adore me renseigner sur les psychopathes, leur psychologie est terriblement intéressante.
  - Je déteste les chevaux et les chats.
  - Je suis la plus grande buveuse de lait entier du monde, en plus ça me fait dire des phrases très philosophiques.
  - Je parle fort, voir très fort, et j'ai l'impression de parler à un volume normal.
  - J'ai déjà visité plus de quatre fois l'Amérique, la ville que j'ai préféré est sans doute Seligman dans l'Arizona.
  - Mon pays c'est toute ma vie, j'en suis très fière.
  - J'adore écrire des descriptions. (Il vous manque des descriptions dans vos fictions? Je suis votre... fille(?) !)
  - J'ai une petite passion pour les vieux clichés photographiques.
 
Les onze questions auxquelles je dois répondre:



  - Fantastique ou fantasy ? Le fantastique :)
  - Chien ou chat? Chien! Les chats sont des créatures diaboliques ( Vas-t-en Satan!).
  - Plage ou montagne? Dans le premier cas, mer ou océan? Dans le second, Alpes ou Pyrénées? Montagne et étant donné que je n'aime ni les Alpes, ni les Pyrénées (je suis difficile x)) je dirai les Carpates c:
  - Poivre ou sel ? Sel.
  - Gentils ou méchants ? x) Ca dépend dans quel contexte :3
  - Bleu clair ou bleu foncé? Bleu foncé, bleue marine POWA!
  - Parachute ou parapente? Parachute :)
  - Histoire ou géographie ? Histoire :)
  - L'eau ou la glace ? L'eau !
  - Parquet ou moquette? Parquet ^^
 
Les onze questions que je pose:
 
  - Ta coiffure préférée?
  - La chanson des Beatles que tu préfères?
  - Si tu pouvais choisir ton prénom, ce serrait?
  - Plutôt thé ou café? Et à quelle heure?
  - Si tu pouvais incarner un personnage (de livre, de film, de jeu...) qui serrait-ce?
  - Si tu étais une star comment serais-tu (physiquement, mentalement, dans quel milieu auras-tu percé...) ?
  - Si tu devais choisir entre ces deux défauts, lequel choisirais-tu? Etre narcissique ou être avare?
  - Ton joueur de football préféré?
  - Ton objet préféré? Pourquoi?
  - Pour toi, quel est le pire prénom ringard pour une fille et pour un garçon?
  - Le chanteur, la chanteuse ou le groupe dont tu es honteuse d'avoir un jour aimé la musique?
 
Les onze personnes que je tague:
 
A vrai dire je ne sais pas encore qui taguer, je le ferrai quand je connaitrais un peu plus de monde (promis!) :)